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Conception
graphique et montage : Jean-Marie Jolly
Tout comme vous, les membres des Éditions Terres Ardennaises
sont confinés et ont vu leurs activités extérieures
stoppées. Pas de mise en vente de nos deux derniers livres,
pas d?impression du n° 150 de notre revue, pas de
participation aux manifestations traditionnelles d?avril à
juin au cours desquelles nous tenons des stands de vente...
Mais nous ne restons pas l?arme au pied, préparant le n°
151, qui sortira vers la mi-septembre, et diverses autres
publications?
Quelques-uns d?entre nous, profitant de leur confinement et
se souciant du vôtre, ont décidé de lancer le « Journal de
confinement de Terres Ardennaises », qui se trouvera
uniquement sur notre site et dont la parution sera
irrégulière !
Vous y trouverez matière à passer le temps en découvrant
d?anciens articles ou des extraits d?articles et de livres ?
vous incitant à vous (re)plonger dans vos collections
d?ouvrages de Terres Ardennaises ?, des cartes postales
anciennes et rares, des photos ?mystère?, des jeux conçus
par Philippe Duplayé (auteur d?une remarquable monographie
sur Attigny) et que nous avions publiés à nos débuts, des
documents divers et une évocation de la Guerre de 1870 dans
les Ardennes par le Musée Guerre et Paix, etc.
Cette liste n?est pas exhaustive et rien ne vous interdit de
nous proposer des sujets et des rubriques qui vous
intéresseraient !
Jacques Lambert

Le Petit Ardennais - 25 septembre
1899 -
Document Gilles Caruel
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Vendredi 17 avril 2020 :
32e jour |
Se
promener avec Terres Ardennaises |
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Où sommes-nous ? |
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solution dans le numéro 2
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Vieux
remèdes de Jean Clerc |
La tousse. La reume
Contre les maux de gorge, jusqu?à l?angine sans doute, on
faisait des gargarismes avec une infusion de feuilles de
ronce-éronche. Si on n?en avait pas fait provision à
la bonne saison ? ce qui est recommandé ? on pouvait aller
les cueillir fraîches sur la plante, puisque la ronce garde
ses feuilles en hiver, aux temps des maux de gorge.
Prolongement du gargarisme, la tisane de ronce ? ingérée ?
guérissait aussi la toux, disait-on ; les traités modernes
de médecine par les plantes ne lui accordent pas cette
vertu.
Contre tous les rhumes de poitrine, les suites de
refroidissement, on avait l?herbe train-nasse (N.),
lierre terrestre (glechoma hederacea) ; petite labiée
très répandue, aux tiges tantôt érigées, tantôt rampantes,
d?où son nom local. Aujourd?hui on lui reconnaît encore
?grâce à son huile essentielle riche en tanin? une action
très salutaire dans toutes les affections pulmonaires et
bronchiques? (Fabrice Bardeau, La pharmacie du bon Dieu,
1973). Les traités anciens paraient le lierre terrestre de
toutes les vertus et l?abbé Bastin, plus près de chez nous,
dit qu?il ?est la panacée par excellence?. Par contre L.
Charpentier dans ses Plantes médicinales de l?Ardenne
n?en dit mot.
Unique aromate de la cuisson des grives, la sauge avait son
petit buisson au jardin. Elle sortait du domaine culinaire
pour entrer dans la pharmacopée domestique ? au même titre
que de nombreuses plantes aromatiques.
Elle était souveraine contre la bronchite ? la reume ; la
tousse ?. Elle libérait les bronches, ce qui
était façon de dire qu?elle était expectorante. On la
faisait bouillir longuement, à petits bouillons, dans du
lait. Une bonne branchette pour un grand bol. Le lait s?en
trouvait fortement aromatisé, comme épaissi, avec des
saveurs profondes, un peu amères. On sucrait donc
largement ; les hommes ajoutaient de l?alcool, du rhum.
Avec le cataplasme, c?était la médication des soirs d?hiver.
[?] Tout près, à Bohan, à Membre, un thé [une tisane, une
infusion] rassemblait la ronce, le capillaire [une petite
fougère], la menthe pour lutter contre les toux et le maux
de gorge. On en buvait largement.
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Extrait
de « Médecine populaire et usage des plantes Botanique
III », Jean Clerc, n° 32 de Terres Ardennaises, 1990,
p. 6.
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HOUILLE |
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Collection Dominique
Mézières.
Cette rare carte
postale parle d?un temps où le chauffage par la houille
était considéré comme un progrès pour la population, surtout
citadine. On était bien loin de connaître les méfaits
qu?elle apportait à la santé et à l?environnement ou ils
étaient déjà tus...
C?était alors une
richesse convoitée. La preuve en est donnée par les quatre
périodes de fouilles, 1675-1679, 1748-1750, 1774-1777 et
1821-1848, effectuées dans le nord de Charleville pour en
trouver et qui se révélèrent vains et coûteux ! Le seul
résultat est le nom de ce quartier : La Houillère. (Lire
Jean-Pierre Penisson, « La Houillère. Origine de ce
toponyme », in Charleville, Terres Ardennaises,
n° 97 de décembre 2006, p. 87-93)
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1870-1873 - UNE PREMIÈRE OCCUPATION ALLEMANDE |
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En janvier 1871, plus de 30 départements français sont
totalement ou partiellement occupés par les armées
allemandes. Pour les Ardennes, cette situation a débuté dès
août 1870.
Très rapidement, une administration civile se met en place
conjointement à l?occupation militaire. Les territoires
occupés sont organisés en gouvernements généraux, le
département des Ardennes étant rattaché à celui de
Champagne. Le but de cette occupation est d?assurer avant
tout la protection des lignes logistiques des armées en
opérations, et de subvenir aux besoins des soldats. Cette
photographie montre ici ces troupes d?occupation dans la
cour du château de Sedan, au milieu d?un ancien dépôt de
l?artillerie française.
Visitez le site et le musée >>>>

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La
page des jeux - CHAQUE VILLE À SA PLACE - Philippe Duplayé |
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La dernière lettre de Terres
Ardennaises d'avril 2020 |

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