Conception
graphique et montage : Jean-Marie Jolly
Un été ardennais 2020 silencieux !
De la fin juin à la mi-août, l?été 2020 devait, comme
les autres années, être musical dans les Ardennes. Mais le
Covid 19 fait taire les musiciens et les chanteurs :
Le festival
?Guitare et Patrimoine? organisé par la MJC de Sedan (23
juin-6 juillet) est, théoriquement, reporté sous une
forme très allégée au cours des Journées du Patrimoine
des 19 et 20 septembre. Mais auront-elles lieu ?
Le ?Festival de
viole de gambe? d?Asfeld (26-28 juin) est reporté en
2021. Ce devait être la 10e édition.
Le ?Cabaret
vert? (20-23 août) est reporté en 2021. D?autant que
cette appellation est tirée du poème ?Au cabaret vert?
de Rimbaud, mis à l?honneur dans ce journal.
Nous ne savons pas encore ce qu?il va advenir d??Aymon
Folk Festival? (17-18 juillet) organisé à Bogny-sur-Meuse et
aux ?Musicales de Louvergny? (7-15 août), mais il est très
probable que ces deux manifestations baisseront le rideau
avant de le lever !
Nous dédions les deux ?chansons de lutte?, qui ouvrent
ce 5e journal, aux organisateurs de ces
manifestations, toutes de qualité, en espérant qu?elles leur
donneront courage pour l?avenir, aux musiciens et chanteurs
qui ne pourront se produire et gagner leur vie, aux
intermittents du spectacle qui travaillent sur les concerts
et les festivals et dont les revenus ? déjà peu élevés ? en
souffriront, et aux spectateurs à qui elles vont cruellement
manquer pour les faire ? un peu ? patienter jusqu?en 2021 !
Jacques Lambert
Mardi 28 mai 2020 : 43e jour
La pensée du jour :
« L'ennemi est bête : il croit que c'est nous
l'ennemi alors que c'est lui ! »
Pierre Desproges
Commençons en chansons...
Les Cerisiers de Jean Ferrat
Launois 2018. Photo François Renaud
_________________________________
LE BAL À JOJO
Bella Ciao Traditionnel
À
l'origine, Bella
Ciao est une musique yiddish. En
Italie dans les années 30, la fille d'un
violoniste ambulant apprend cette chanson par sa grand-mère.
Elle travaille dans les rizières et fredonne souvent de cet
air avec les autres mondines. Ce sont des saisonnières qui
travaillent toute la journée le dos courbé les pieds dans
l'eau sous le regard de surveillants. De quoi instiguer la
révolte. Ce sont les premières à ajouter des paroles
révolutionnaires sur cette mélodie.
Hymne de toutes les résistances
La jeune fille s'engage ensuite dans la résistance pendant
la Seconde Guerre mondiale pour combattre le fascisme. Ce
n'est qu'en 1944 que les paroles commencent vraiment à
ressembler à celles qu'on connaît aujourd'hui.
Bella Ciao va progressivement s'imposer comme
l'hymne de la résistance italienne.
Cette chanson a traversé les époques et a été
traduite dans plusieurs langues. C'est le chant de toutes
les résistances, contre les pogroms, le fascisme, le
capitalisme. C?est la lutte contre l'oppression, l'espoir de
liberté.
Bamberg est une
ville allemande de 75 000 habitants, située au sud de
l?Allemagne dans le nord du Land de Bavière. Elle est
inscrite au Patrimoine mondial de l?UNESCO et elle est
réputée pour son exposition de crèches du 1er samedi de l?Avent jusqu?au 6
janvier (Épiphanie). Ces crèches, au nombre de 35, sont
installées sur les places publiques, les églises et les
musées. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bamberg).
Ses habitants ont manifesté leur
soutien aux Italiens en reprenant de manière originale Bella Ciao.
Se
promener avec Terres Ardennaises
Nous étions? au
château de Bellevue, près de Sedan
.
Gérard Giuliano1
écrit « Napoléon III, qui a rejoint Sedan le 30 août au soir
et qui, depuis le début de la bataille, malade et inutile,
s?est montré dans les endroits les plus exposés ? y
cherchait-il la mort ? ?, Napoléon donc, comprenant que tout
est perdu, décide d?arrêter la boucherie. Malgré l?hostilité
du commandant en chef, il donne l?ordre de hisser le drapeau
blanc et dépêche son aide de camp, le général baron Reille,
vers les lignes allemandes avec un billet à remettre au roi
Guillaume : Monsieur mon frère, n?ayant pu mourir au
milieu de mes troupes, il ne me reste qu?à remettre mon épée
entre les mains de Votre Majesté. Je suis, de Votre Majesté,
le bon frère, Napoléon.
La bataille de Sedan est finie. Après que des pourparlers
aient eu lieu à Donchery, siège du quartier général
allemand, entre Wimpffen, von Molkte et Bismarck, après
également une entrevue inutile entre l?empereur, qui
cherchait à assouplir les conditions de la reddition, et le
chancelier allemand, dans la ?maison du tisserand?, près de
Donchery, la capitulation est signée au château de Bellevue
le 2 septembre à 11 heures 30. »
Gérard Giuliano légende ainsi une photo du château : « Aux
portes de Sedan, le château de Bellevue où Napoléon III
capitula dans la matinée du 2 septembre. Le soir même, il
écrivait à l?impératrice : La catastrophe, qui est
survenue, devait avoir lieu. Notre marche était le comble de
l?imprudence ; de plus, elle a été très mal organisée... »
1 Gérard
Giuliano, « La ?cuvette? de Sedan où sombra le
second Empire. », in Les Ardennes aux quatre
vents, Éditions Terres Ardennaises, 1992, 319
pages.
Gilles Caruel, Trésorier de l?Association des Moulins des
Ardennes, qui nous avait adressé le document sur la peste,
repris dans le « Journal de confinement » n° 1, nous a
envoyé cinq documents concernant des incendies entre 1891 et
1898, relatés par Le Petit Ardennais.
Le premier, du 5 août 1891, évoque l?incendie du 2 août dans
l?importante filature[1]
appartenant à MM. Mangon et Cie. « En quelques
instants la toiture de la plus grande partie des ateliers
était atteinte par les flammes.
Dix minutes à peine s?étaient écoulées que la pompe de la
commune et celle de la filature étaient en position mais
déjà on pouvait prévoir que le désastre serait à peu près
irréparable, malgré l?activité de la direction que donnèrent
aux secours MM. Les maire et adjoint de La Neuville et de
Wasigny, M. le maire de Grandchamp ; MM. Les lieutenants des
diverses compagnies de pompiers, auxquels vint bientôt se
joindre M. le maréchal-des-logis de gendarmerie, prévenu par
dépêche.
Tous se firent remarquer par leur zèle intelligent.
Ils furent d?ailleurs admirablement secondés par les
pompiers des communes de Wasigny, Lalobbe, Grandchamp,
Mesmont, Bégny, Justine, Draize, Herbigny, La Romagne,
rendus avec une rapidité vraiment exceptionnelle sur le lieu
du sinistre, se distinguant également par leur courage et
leur ardeur.
Cinquante hommes et quatre pompes durent passer la nuit
auprès des décombres, prêts à tout événement.
Cent quatre-vingts à deux cents ouvriers se trouvent, de ce
fait, sans travail.
Les pertes ne peuvent encore être évaluées. Il y a
assurance. »
Le deuxième, à Hannogne-Saint-Martin, le 16 mai 1882, a été
signalé par Marie-France Barbe, Sylvie Laverdine et
Françoise Parizel à la page 111 de leur ouvrage sur les
moulins des Ardennes[2].
« À quatre heures du matin, le moulin de Saint-Martin,
exploité par M. Briolland, s?embrase. Tout est entièrement
consumé. Tous les pompiers ont fait vaillamment leur devoir.
Lucien Thirriard, à qui l?on doit la conservation des deux
bâtiments d?habitation attenant au moulin, a eu la main
droite brûlée. Madame Jolly, en accomplissant un sauvetage,
a eu le pouce écrasé. Les pertes sont importantes : 175
quintaux de blé, 75 quintaux de farine, 25 quintaux
d?avoine, ainsi que le matériel du moulin évalué à 10 000
francs environ. »
Contrairement à l?incendie précédent, « il n?y pas
d?assurance ».
L?article se conclut ainsi : « Le malheur qui vient de
frapper la famille Briolland a été vivement ressenti dans la
commune, où elle jouit d?une estime parfaite. On ignore les
causes du sinistre. »
Dans leur ouvrage à la page 56, Marie-France Barbe, Sylvie
Laverdine et Françoise Parizel dressent la longue liste des
incendies dans des moulins à eau : « Fraillicourt : 16
décembre 1749 ; Charleville, le Vieux Moulin : 2 juillet
1754 ; Hannogne-Saint-Martin : 26 mai 1882 ; Bosséval : 14
janvier 1898 ; Étrépigny : 11 juillet 1898 ; Écordal : 4
décembre 1899 ; Vouziers, les moulins Longueville-Simon : 25
juin 1903 ; Longwé (Vouzinois) : novembre 1904 ; Ardeuil-et-Montfauxelles :
1909 ; Wasigny, Moulin des Deux-Fonatines : 19 décembre
1909 ; Lonny : 12 février 1912 ; Signy-l?Abbaye, Moulin
Saint-Pierre : juillet 1953. Des incendies destructeurs qui,
pour certains, signent leur arrêt de mort. »
Le troisième rapporte l?incendie du 5 novembre 1891, sur
lequel a écrit Alain Chapellier, avec une légère erreur de
date. Vous pouvez lire le récit de ce sinistre ainsi les
moyens utilisés à Warnécourt pour lutter contre les
incendies :
La pompe à incendie de Warnécourt, Terres
Ardennaises n° 100, Sapeurs-pompiers des
Ardennes, d?hier et d?aujourd?hui, octobre
2007et le sommaire.
Clic sur l'image >>>>>>>
Le quatrième annonce la mise en vente du moulin de
Warnécourt.
Le
dernier sur l?incendie du Moulin-Rouge d?Élan se veut
humoristique mais se termine par une précision
d?importance : « Il y a assurance ».
[1] Sur cette filature, lire :
Jacques Lambert, « Les filatures de la Vaux »,
Terres Ardennaises n° 6, avril 1984, p. 44-55.
[2] Marie-France Barbe, Sylvie
Laverdine, Françoise Parizel, Moulins des Ardennes
par monts et par vaux, Éditions Terres Ardennaises,
2013, 232 pages.
Pour guérir
maladies et souffrances, les pèlerinages ont été nombreux
dans les Ardennes. Jacques Théret, dans son ouvrage
quasiment exhaustif, Les Hauts-Buttés, Neuvizy,
Saint-Walfroy, Trois Hauts Lieux des Ardennes, Chemins de
mémoire ? Pages d?histoire régionale, a traité des trois
plus importants des Ardennes.
Au rang desquels celui de Neuvizy, dont l?histoire commence
le 30 avril 1752, il y a presque 268 ans, jour pour jour !
Collection Dominique Mézières.
Jacques Théret débute son récit ainsi : « Voilà que huit
garçons et filles de Neuvizy s?en allaient au catéchisme un
30 avril 1752?
Toutes les pages qui rapportent l?histoire merveilleuse de
la découverte de la statuette de Notre-Dame de Bon-Secours
de Neuvizy, de son pèlerinage, de la dévotion de ses
pèlerins, commencent ainsi !
Et Dieu seul sait que le nombre important de petites
publications qui ont conté ces événements ! De petits
livrets de méchant papier le plus souvent, rédigés par des
curés qui se sont succédé au village, tout au long des XIXe
et XXe siècles et qui reprennent cette
belle histoire?
Une histoire d?enfants, donc une histoire simple, fraîche,
sans détour et que les adultes ont passablement compliquée?
Donc, voilà que par un après-midi de printemps, quatre
garçons, quatre filles s?en allaient réciter leur catéchisme
et préparer leurs communion auprès d eleur curé, à
Villers-le-Tourneur le village voisin. »
LAMBERT Jacques, « Le pèlerinage de Neuvisy »,
Terres
Ardennaises n° 3, juin 1983, p. 1-6.
Pour télécharger le
fichier PDF
Clic sur l'image
>>>>>>>
1870-1873 - UNE PREMIÈRE OCCUPATION ALLEMANDE
:
LIGNE DE FEU !
Le début de la guerre de 1870 voit s?affronter deux des plus
redoutables armées d?Europe, dotées d?équipements
performants. Cette confrontation doit être considérée comme
une période intermédiaire entre une guerre dite classique,
en raison d?une tactique encore largement héritée des temps
napoléoniens, et la guerre moderne, notamment du point de
vue de l?emploi des chemins de fer et de l?augmentation de
la puissance de feu. Car les progrès techniques entraînent
une véritable révolution dans les armements, dont les
principales évolutions sont la rayure des canons et la
généralisation du chargement par la culasse. Avec le fusil Dreyse pour les Allemands et le Chassepot pour les Français,
les combattants tirent désormais plus rapidement, plus loin
et plus précisément.
Plateau
de Villemontry prés le bois de Giraudeau - 30 Août 1870 - 5
heures soir
Comme à son habitude, Auguste Lançon en tire un dessin
extraordinaire de justesse. Disparu le bel ordonnancement
des armées d?antan, le combat tend à devenir une meurtrière
fusillade au milieu de la fumée, avec des soldats dispersés
et allongés pour échapper à ce mur de feu. Les officiers ne
paradent plus sur le champ de bataille, mais tentent plutôt
de survivre et de diriger le tir de leurs hommes, se
protégeant comme ils le peuvent à quatre pattes. Une
nouvelle fois, cette illustration rompt avec la plupart des
représentations de combat de l?époque. Il est toutefois en
adéquation avec les témoignages des combattants des deux
camps, marqués par la létalité du champ de bataille et le
choc du feu.
Visitez le site et le musée >>>>
Faits-divers, Le
Petit Ardennais du samedi 28 avril 1900, consultable sur le site
des Archives départementales des Ardennes
Élections
municipales d?hier !
AD 08 - Cote PERH44 / 41 - Le PDF du journal du jour : clic
ici
Le dessin d'Alain Sartelet
« Les passants de la place du Saint-Sépulcre se souvinrent
longtemps de ce joli galopin aux allures espiègles et au
visage un peu triste. Souvent en retard à l?école, il avait
presque toujours les cheveux en bataille. Le matin, alors
que sa mère l?avait soigneusement peigné, à peine arrivé sur
le trottoir, il aimait à se décoiffer. Il se sentait mieux
ainsi, tignasse au vent, plus libre, moins docile, rebelle,
déjà... Ce dont se rappelèrent surtout, et à jamais, ceux
qui l?ont côtoyé dans les rues de Charleville ou sur les
bancs de l?école, ce sont ses yeux, des yeux si bleus qu?il
était gênant de croiser son regard. Il y avait déjà tout un
monde dans ce regard limpide et pur comme l?eau d?une
source. Un univers nouveau et inconnu naissait dans cette
caboche enfantine. Les lettres, les mots, baroques, colorés,
effrontés, audacieux, prenaient place, un poète naissait,
grandissait sur le pavé gris ardennais? Il avait pour petit
nom Arthur, le gosse aux yeux d?aigue-marine? Le gamin dont
les yeux étaient des fenêtres ouvertes sur l?azur qui était
dans son c?ur? »
Texte et dessin Alain Sartelet, confiné à Paris
_______________
Nous avons publié
d'Alain Sartelet :
La
principauté de Sedan.
21 x 30 à l'italienne. 180 p., 1991.
Givet et
sa région à travers les siècles.
25 x 30. 180 p. en quadrichromie, 2015.
- en
coédition avec le Musée de l'Ardenne :
Mézières. Les fortifications et la citadelle.
20 x 25,5. 92 p., 2005.
Si vous voulez tenter l?impossible, prenez-vous
pour ce « gamin » de Charleville !
La Place Ducale, sujet d?un poème.
Vous avez la possibilité en ces temps de
confinement forcé de vous adonner à la poésie
soit
en écrivant un sonnet qui fasse l?éloge de
la Place Ducale
en écrivant un sonnet dédié à la Place
Ducale à la manière d?Arthur Rimbaud, tant
pour le style poétique que pour la vision de
la ville qui sera développée
Ce concours se déroule du 15 février au
1er septembre 2020, sans
inscription préalable. Les poèmes doivent être
envoyés à l'adresse e-mail suivante : sonnetaladucale@mairie-charlevillemezieres.fr.
Après avoir consacré une chronique à la salade au lard où la
qualité de la pomme de terre joue un grand rôle, ce
troisième volet gastronomique sera consacré au panais ! Dans
les années cinquante, il était encore planté pour servir de
nourriture aux animaux : ainsi, à Évigny, sur la côte allant
vers Warnécourt, un ha était consacré à sa production.
C?est un paysan à la
retraite, Bernard Ricault, qui, il y a plusieurs années, m?a
conseillé d?en planter comme il le faisait depuis toujours.
J?avoue qu?à l?époque, c?était vraiment un « légume
oublié » ! Je ne suis même pas certain de l?avoir jamais
connu?
C?est d?un livre,
intitulé : Légumes oubliés d?hier et d?aujourd?hui et 125
recettes1que je tire ces quelques lignes de présentation : « Le
mot « panais » dérive du latin pastus, qui signifie
simplement « nourriture » ; On baptise ainsi la plante « panet »
(au Québec), « pastenade », racine-blanche », « fausse
carotte », « grand chervis »? »
OUBLIÉ-RETROUVÉ
L?histoire du panais
se confond avec celle de la carotte : la distinction entre
les deux plantes n?est pas nette jusqu?à la Renaissance (et
la confusion dure encore). Avec le triomphe en couleur de la
carotte orange, au XIXe siècle, le panais, plus
pâle, quasi fantomatique, et dont on se sert aussi pour
nourrir le bétail (il en existe des variétés fourragères),
voit ses aires de culture se rétrécir : excepté en
Grande-Bretagne, en Europe du Nord, au Canda et aux
États-Unis? Ces dernières années, l?espèce effectue un
spectaculaire retour dans nos potagers. »
Potagers « bio »,
s?entend?
La seule difficulté
? mais elle est de taille ? est de réussir la levée des
semences, car les graines sont capricieuses : elles doivent
être « jeunes » et nécessitent un arrosage régulier au
départ. Mais ensuite, après éclaircissage, la culture est
facile et, surtout, le panais peut passer l?hiver en terre,
« le froid en augmente la saveur sucrée, ce que savait déjà
Tibère2 ».
Taper « culture du
panais » sur Internet, c?est découvrir de nombreux sites
qui, par le texte, la photo ou la vidéo, vous donnent tous
les conseils pour réussir sa culture.
Taper « recettes de
panais » sur Internet, c?est découvrir que ce n?est plus un
légume oublié et qu?il entre dans des dizaines de recettes
meilleures les unes que les autres !
J?ai choisi
celle-ci, car elle marque la ?revanche? du panais sur la
pomme de la terre. Alors que cette dernière l?avait fait
presque disparaître, c?est avec elle qu?il constitue un des
plats les plus savoureux : un gratin panais/pommes de terre.
D?autant qu?y rentre aussi du lard, base de l?alimentation
des Ardennais et Ardennaises des siècles passés !
Pour le réaliser :
Jacques Lambert
1
Kathleen & Yves Paccalet, Photos Marc Dantan, Légumes oubliés d?hier et d?aujourd?hui et 125
recettes, hoëbeke, 2009, 142 pages.
Ces panais, semés en juin 2019, ont passé
l?hiver en terre et ont été ramassés il y a trois semaines
puis conservés dans un silo. Même au temps du lilas, il est
délicieux de manger ce légume. Photo Elisabeth Lambert.
La page des jeux -
1 - SUDOKU des Archives départementales
Téléchargez la grille >>>>
et imprimez la
ou
si vous disposez de la version Acrobat Reader DC
alors vous pouvez la compléter directement avec l'outil ?Remplir et signer?.
La page des jeux - 2 -
Les outils - Pascal Chagot
Découvrez le nom de chaque outil présenté dans la liste ci-dessous
et quelle est son utilité ?
Pelou, arrache-moyeu, couteau à greffer, doloire,
houe à fourneller, déplantoir, coutre, écorcoir, coupe foin,
jabloir