Conception
graphique et montage : Jean-Marie Jolly
Un « Journal de confinement » utile
Photo
JMJ.
En cette période de 1er mai, nous ne pouvions
bien sûr pas oublier celui de 1891, sur lequel Didier
Bigorgne a écrit une brochure que nous avons publiée, en
tant que numéro hors série de notre revue, en mai
1991, cent ans juste après son déroulement. Cette
arrestation de Jean-Baptiste Clément, figure célèbre du
mouvement ouvrier ardennais, ouvre la voie à quelques
articles qui vont suivre.
20 ans plus tard, les photographes et éditeurs de cartes
postales des Ardennes, comme leurs collègues partout en
France, immortalisaient les « Manifestations contre la vie
chère ». La manière de transmettre a évolué, mais pas
vraiment la condition de vie des classes laborieuses !
Nous avons le plaisir de recevoir quelques petits mots
d?encouragement, voire de félicitations. L?un d?eux, celui
de Lina Liébaut, montre que nous atteignons parfois le but ?
créer un lien en temps de confinement ? que nous nous sommes
fixé : « Je ne manquerai pas de les imprimer et de les
porter à ma Maman (95 ans) qui habite Charleville. »
Jacques Lambert
Samedi 2 mai 2020 : 47e jour
La pensée du jour :
« La vie,
c?est
comme une bicyclette,
il faut avancer pour ne pas perdre l?équilibre.
»
Albert Einstein
Commençons
en chansons...
La Gadoue - Serge Gainsbourg
Bruno - à Villers Semeuse en 2017.
Photo
JMJ.
_________________________________
LE BAL À JOJO
Douce France
Joël - à Villers-Semeuse en 2017.
Photo
JMJ.
Se
promener avec Terres Ardennaises
Où sommes-nous ?
Nous étions? à
Malmy
Cette
commune a été rattachée en 1964 à Chémery-sur-Bar qui, elle
même, a fusionné avec Chéhéry le 1er janvier
2016.
Jacques
Théret1 l?a évoquée. Il a
cité l?archiviste Hubert Collin qui avait écrit : « Il
n?existe qu?un peu plus d?une vingtaine d?églises qui aient
conservées dans les Ardennes des parties romanes de quelque
importance. Les plus remarquables se distinguent
essentiellement par ce qui faisait l?originalité des églises
rémoises : le plan et l?élévation basilicale intérieure ».
Dans
cette liste, Malmy.
Jacques
Théret légende ainsi le cliché de Notre-Dame de Malmy qui
illustre son article : « Posée au milieu des champs, elle a
perdu bas-côtés, paroissiens, voisins, mais chante encore
l?office et la gloire de Dieu avec les oiseaux, les souris,
les bêtes à Bon Dieu? »
Une
association des Amis de l?église romane de Malmy existe
depuis octobre 2004. Elle perpétue une tradition : la
bénédiction des tracteurs qui aurait été cette année la 33e !
Le fait que cette bénédiction se déroule le jour de
l?Ascension fait immédiatement penser qu?elle est une
survivance des rogations, qui « servaient à protéger les
cultures. En 1860 à Saint-Lambert, deux processions se
déroulaient dans les champs, la première l?avant-veille, la
seconde la veille de l?Ascension. Ces deux processions
poursuivaient le même but : bénir le ciel et lui demande
d?épargner mes récoltes de la gelée. Ces processions
commençaient tôt le matin, vers 7 heures. Elles étaient
conduites par le prêtre, un chantre et quelques enfants de
ch?ur. Le premier jour, la procession se dirigeait vers une
extrémité du village, le second jour, les fidèles se
rendaient à l?autre extrémité. Elle s?arrêtait devant la
fontaine de Saint-Lambert puis dans une petite grotte dont
l?eau réputée ne donnait jamais la colique2 ».
1 Jacques Théret, « Défense et
illustration du patrimoine religieux des Ardennes
Au-delà des pierres de nos églises », Terres
Ardennaises n° 141, décembre 2017, p. 36-47.
2 Jacques Lambert, Campagnes
et paysans des Ardennes, 1830-1914, Éditions
Terres Ardennaises, 1997, p.469-470.
Ascension
2009, gros et
petits tracteurs sont bénis ! Photos Elisabeth Lambert.
Une
très belle vidéo sur la bénédiction des tracteurs du
25 mai 2017, qui permet de découvrir furtivement
l?intérieur de l?église et cette dernière vue du
ciel :
Quelques photos supplémentaires : clic
sur l'image >>>>
À Malmy dont le pont sur le canal des Ardennes comme
celui d?Omicourt n?a pas été détruit, le 14 mai 1940
s?est déroulée une procession beaucoup moins
pacifique : celle des chars de Guderian :
http://www.ardennes1940aceuxquiontresiste.org/?page_id=31
Photo et légende Musée Guerre et Paix
en Ardennes.
Un char de la 1re PzD qui est passé le 14
mai sur le pont de Malmy? La légende de la photo
précise : « Malmy avec des chars français détruits
sur la droite ». Mais, sur le côté, l?engin avec le
gros canon est un Buffla? et il n?y en a eu qu?un de
détruit, c?est à Chémery ! C?est une photo des
effets du bombardement de la Luftwaffe sur Chémery.
Vendresse,
village traversé par la 1re PzD.
Collection Barthélémy
Vieillot (Musée Guerre et Paix en Ardennes).
Le 1er
mai 1891 dans les Ardennes (1)
Si le 1er
mai 2020 a été, confinement oblige, encore plus calme que
les autres années avec des modes de manifestation nouveaux
comme, nous n?en citerons que trois : sur Internet, avec des
banderoles tendues sur des balcons et/ou par apposition
d?affiches à ses fenêtres, il n?en a pas du tout été ainsi
en 1891 !
Didier Bigorgne a
consacré une brochure de 48 pages sur le 1er mai
1891 dans les Ardennes, que nous avons publié comme numéro
hors série de notre revue. Tout ce qui concerne les Ardennes
dans cette évocation est entièrement tiré de son travail.
Au cours du
congrès qu?elle a tenu à Paris, l?Internationale ouvrière
avait décidé de tenir chaque 1er mai une journée
de revendication pour obtenir de ne travailler que 8 h par
jour. Cette date avait été choisie en référence aux
événements dramatiques de Haymarket Square, à Chicago, le 4
mai 1886, lorsque des ouvriers américains de
McCormick manifestaient pour la journée de 8 h :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Haymarket_Square
Le 1er
mai 1890 ne connut pas d?affrontements majeurs entre la
police et les manifestants.
Celui du 1er
mai 1891 eut, en revanche, un retentissement international
suite à la fusillade de Fourmies. Elle occasionna le
décès de 9 personnes : 4 garçons et 4 filles, âgées de 11 à
20 ans, et 1 adulte de 30 ans.
D?après
Didier Bigorgne, un Ardennais avait joué un rôle
dans l?organisation de la manifestation de
Fourmies :
Lire l'article >>>>>>>>>>>>>
Pour une histoire
complète de ce massacre de Fourmies :
Dans les
Ardennes, suite à l?appel de la Fédération des
Travailleurs Socialistes des Ardennes, « le jour du 1er
Mai, le chômage est général dans les centres industriels à
forte concentration ouvrière. À Charleville, les ouvriers de
chez Deville-Pauillette, Jubert, Blairon, Moreau désertent
les ateliers. Dans la vallée de la Meuse, on chôme à Nouzon,
Monthermé, Deville, Laifour, Revin, etc. Dans le Sedanais,
textile et métallurgique, pas un ouvrier ne travaille à
Vrigne-aux-Bois, Sedan, Haraucourt, Remilly-Aillicourt ; la
ville de Rethel, les villages de Bourg-Fidèle, Neufmanil
sont aussi touchés par la journée des ?bras croisés? ».
?Arrestation de J.-B.
Clément?
Lire l'extrait
de la revue
>>>>>>>>>>>>>>
1911
Le 1er mai 1891 n?a pas été immortalisé par des
cartes postales. Il n?en a pas été de même, vingt ans plus
tard en septembre 1911, lors des « Manifestations contre la
vie chère » organisées surtout dans le Nord et l?Est de la
France.
Souce BNF-Gallica
Sans avoir la
qualité de celle-ci, dont on peut lire les commentaires sur
en voici trois parmi
les nombreuses cartes postales évoquant ces manifestations à
Charleville. La 1re a plus que des airs de
ressemblance avec celle de Saint-Quentin.
Collection
Dominique Mézières.
Collection Dominique Mézières.
Collection Dominique Mézières.
TU SERAS SOLDAT MON FILS !
« Nous voulons pour les écoles des fusils. Oui, le petit
fusil que l?enfant apprendra à manier à l?école, dont
l?usage deviendra pour lui une chose instinctive, qu?il
n?oubliera plus? »
Paul BERT, 1881.
La France, tirant les leçons de la défaite contre
l?Allemagne, entend réorganiser sa défense et modifier le
rapport des Français à leur armée. Cette refondation passe
d?abord par la mise en place progressive du service
militaire, désormais obligatoire pour tous en 1905 et la
constitution d?une réserve de soldats instruite. C?est la
« Nation en armes » dans un pays qui se couvre de plus de
150 nouvelles casernes construites entre 1875 et 1910.
Mais pour le pouvoir républicain, la valorisation de l?armée
débute dès l?enfance, notamment par l?intermédiaire de
l?école rendue obligatoire dans les années 1881-1882. Livres
de lectures, manuels d?histoire ou de morale, tout contribue
à familiariser les enfants avec la culture militaire, le
summum étant atteint avec l?institution des bataillons
scolaires en 1882. Issus d?une initiative parisienne,
recevant un appui consensuel de la Ligue de l?enseignement
et de la Ligue des patriotes de Paul Déroulède, ces
bataillons scolaires connaissent toutefois un succès limité
alors que l?on surestime souvent leur importance. En 1886, à
leur apogée, seulement 146 d?entre eux existent en France,
ce qui donne d?autant plus de valeur à cette photographie
d?un bataillon scolaire de la petite école de Carignan !
Uniformes et fusils adaptés, attitude martiale, ces « petits
soldats » posent dans la salle dédiée à la gymnastique, lieu
symbolique tant il rappelle le souhait de la Ligue de
l?enseignement de « développer l?éducation civique et
militaire par la pratique de la gymnastique et des exercices
militaires ».
Lire : Marc Génin, « Bataillon scolaire et franc maçonnerie
à Charleville entre 1883 et 1886 », Terres Ardennaises n°
107, juin 2009, p. 34-46.
Visitez le site et le musée >>>>
Faits-divers,
Le
Petit Ardennais du mercredi 2 mai 1900, consultable sur le site
des Archives départementales des Ardennes
·
Peut-on imaginer un tel article de nos jours ?
·
Une société paisible ?
AD 08 - Cote PERH44 / 41 - Le PDF du journal du jour : clic
ici
Le dessin d'Alain Sartelet
Été 1783, sous le soleil éclatant de midi, le domaine du
marquis de Sy étale ses parterres à la Française, ses
canaux et bassins, son labyrinthe... un ensemble
superbe, autour du vieux château médiéval, une des plus
belles résidences ardennaises de l'ancien régime...
Texte et dessin Alain Sartelet, confiné à Paris.
_______________
Nous avons publié
d'Alain Sartelet :
La
principauté de Sedan.
21 x 30 à l'italienne. 180 p., 1991.
Givet et
sa région à travers les siècles.
25 x 30. 180 p. en quadrichromie, 2015.
- en
coédition avec le Musée de l'Ardenne :
Mézières. Les fortifications et la citadelle.
20 x 25,5. 92 p., 2005.
La
rhubarbe : de la Chine à votre cave?
Il paraît nécessaire, en
pleine pandémie née en Chine, dont les dirigeants ont,
selon de nombreuses sources, failli à la combattre dès
le début, de rappeler que ce pays a contribué à
développer et enrichir la civilisation européenne dans
de nombreux domaines.
Très modestement, nous
nous contenterons de ne parler que de la rhubarbe, qui
pousse intensément dans nos jardins en cette période de
l?année.
Photo Elisabeth Lambert.
Marie-Charlotte Rivet Bonjean1
explique que « les différentes espèces de la rhubarbe
viennent de la Chine, la Sibérie, la Mongolie et de la
Russie. Les premières utilisations répertoriées datent
de 2700 ans avant notre ère en Chine pour les vertus
thérapeutiques de la racine.
Cette plante est arrivée en Europe de l?Ouest grâce au
voyage en Asie de Marco Polo au XVIe siècle.
Mais les Européens ne se servaient de cette plante que
pour ses vertus médicinales, surtout pour les maladies
vénériennes.
La rhubarbe n?a été utilisée pour des préparations
culinaires qu?à partir du XVIIe siècle. Ce
sont les Anglais qui ont commencé à la cuisiner.
La France a commencé à la cultiver qu?à partir du XIXe
siècle. Elle s?est très bien acclimatée dans le Nord et
l?Est de la France. »
D?après une troisième
source2, elle lutte
contre le cholestérol, elle améliore le transit
intestinal, elle est riche en calcium (145 mg pour 100 g
alors que le lait n?apporte que 120 mg pour 100 g),
c?est un excellent antioxydant, elle apporte des
vitamines C et K ainsi que du manganèse et « enfin, une
étude menée en 2007 à l?université de Singapour a mis en
évidence l?activité anti tumorale et anti cancéreuse des
anthraquinones » qu?elle contient.
Elle est peu calorique ;
entre 15 et 21 calories pour 100 g, mais comme son
acidité naturelle est combattue par du sucre en
quantité?
Seules ses feuilles sont
toxiques3 : « Elles
contiennent de l'acide oxalique (oxalates). Leur
ingestion peut provoquer des spasmes musculaires, des
problèmes rénaux et même le coma. » Mais ce défaut leur
permet quand on les transforme en ?purin de rhubarbe? de
se transformer en un redoutable insecticide, surtout
contre les pucerons.
Les
recettes de desserts à la rhubarbe sont innombrables :
clafoutis, compotes, crumbles et tartes. Quant à la
confiture, elle peut en constituer le seul élément mais
fait très bon ménage aussi avec des bananes, des
fraises, des oranges, des pommes, des pruneaux?
Enfin4,
« la
rhubarbe se marie très bien avec les légumes, les épices
et les fruits secs, pour confectionner de délicieux
chutneys. Elle vous surprendra aussi en association avec
le porc, le veau, le poisson, en tarte salée avec du
fromage de chèvre et même en mayonnaise ! »
Pour les tartes,
voici la recette de Monique Esquerré-Anciaux5.
Une pâte brisée de 250 g, rhubarbe, 2 blancs
d??ufs, 100 g de sucre glace et ½ cuillerée
à café de maïzena.
Après avoir épluché et coupé la rhubarbe en
bâtonnets, étalez la pâte brisée un peu plus
épais que pour une tarte normale.
Battez dans un bol les blancs à la
fourchette avec 70 grammes de sucre glace et
une demi-cuillerée à café de maïzena.
Étendez ce mélange sur la pâte, garnissez
ensuite avec les bâtonnets de rhubarbe et
saupoudrez à nouveau de sucre glace.
Faites cuire à four chaud, glacez ensuite la
tarte avec une gelée de pomme ou de
groseille chaude. »
Pour le vin de rhubarbe, moins
mis en avant sur Internet, deux recettes
de notre ami Raymond L?Huillier6.
La première pour une petite quantité :
« Pour 4 litres de vin environ : 4 kg de
rhubarbe, 5 litres d?eau, 3 kg de sucre
et 3 litres d?eau pour le sirop.
Épluchez les tiges de rhubarbe et
coupez-les en petits dés. Faites-les
tremper pendant une semaine dans 5
litres d?eau fraîche. Recueillez ensuite
le jus de la rhubarbe auquel vous
ajoutez un sirop fait avec les 3 litres
d?eau et les 3 kg de sucre. Laissez
macérer pendant quelques jours, ajoutez
un peu d?eau et filtrez.
La fermentation, dure entre dix et
quinze jours, filtrez une nouvelle fois
et mettez en bouteilles.
La seconde pour partager avec votre
famille ou vos amis :
« 15 kg de bâtons de rhubarbe, 10 kg de
sucre cristallisé.
Coupez la rhubarbe en petits morceaux
sans l?éplucher, mettez dans un
récipient : une couche de sucre, une
couche de rhubarbe et ainsi de suite en
utilisant les 15 kg de rhubarbe et les
10 kg de sucre. Laissez macérer 3 jours.
Recueillez le jus et mettez-le dans une
bonbonne. Mettez de l?eau (1 cm
au-dessus de la rhubarbe), laissez
macérer 24 heures, recueillez le jus et
ajoutez-le dans la bonbonne. Ajoutes de
l?eau pour emplir la bonbonne
complètement. Laissez fermenter en
complétant avec de l?eau sucrée.
Après fermentation, mettez en
bouteilles. »
Le vin est soutiré.
Photo Pascal Chagot.
Deux vidéos d?Hubert
Fontaine, dit Hubert le jardinier7, bien
connu des Ardennais :
5
Monique Esquerré-Anciaux, Cuisine des
Ardennes, Denoël, 1988, 208 pages.
6
Raymond L?Huillier, « Recettes de boissons à
faire soi-même? », Terres Ardennaises,
Boire et manger en Ardennes, n° 48, octobre
1994, p. 40-43.
7
Nous avons publié d?Hubert Fontaine : Mes
p?tits bouts d?Ardenne(s), illustré par son
fils Grégory, en 2009, 184 pages.
Doit-on
couper la fleur de rhubarbe ?
Photos Elisabeth Lambert.
Cela dépend de l?utilisation que vous faites de
votre rhubarbe. Si vous la cultivez pour la
consommer en
tarte ou
en confiture, coupez la hampe florale dès
qu?elle commence à se développer au centre de la
touffe, car elle épuise les réserves de la
plante et sa tige n?est pas consommable.
Rappelons que seul le pétiole des feuilles
(appelé couramment tige) est bon à manger, la
partie verte des feuilles (le limbe) et la tige
florale ne l?étant pas car trop riches en
oxalates et en acide oxalique. Mais si vous
semez de la rhubarbe, vous devez bien évidemment
la laisser fleurir puis former ses graines. Et
si vous aimez les fleurs spectaculaires qui
étonneront vos amis, laissez au moins un pied
fleurir. Composée de milliers de petites fleurs
blanc ivoire, la fleur de rhubarbe (plus
exactement son inflorescence) atteint 1 m de haut
sans difficulté.
4.La pige d'un mètre et le pied à coulisse
(ou compas forestier ou encore bastringue)
Lorsque l'arbre est abattu, le garde forestier utilise
une pige ou règle-pige ou métré ou encore compas fixe
pour en mesurer la longueur totale ou pour préciser la
coupe à réaliser en tronçons de longueur précise.
D'environ 1 m de long, la pige est une règle plus ou
moins plate, munie à ses extrémités de deux pointes
métalliques.
Le compas de forestier mesure le diamètre de l'arbre en
cm. Une autre graduation peut donner directement la
circonférence (= 2πr ou πD).