Alain Sartelet est loin d'être un inconnu pour les lecteurs
de Terres Ardennaises. Outre de nombreux articles dans notre
revue, nous avons publié deux livres de lui : en 1991, La
principauté de Sedan et, en 2005, Mézières. Les
fortifications et la citadelle, en collaboration avec le
Musée de l'Ardenne. Il a aussi réalisé quatre pages de
dessins et de textes sur Sedan dans Les Ardennes à fleur
d'eau, paru en 2010. Ce dernier travail, en couleurs,
préfigurait le bel ouvrage qui sortira à la mi-octobre, dont
le cahier couleurs de ce numéro donne un trop bref aperçu.
Il aura pour titre Givet et sa région à travers les
siècles.
Alain Sartelet le présente ainsi : Grâce à la magie de
plus de 300 dessins, cet ouvrage est conçu comme une
véritable machine à remonter le temps, il invite à découvrir
toute une région et son fleuve, les grandes heures de son
histoire et ses édifices, civils, religieux ou militaires.
Les premiers bénéficiaires de ce travail, que son auteur a
mis plus de trois ans à mener à bien, seront évidemment les
habitants de la bonne vingtaine de villages français et
belges qui verront une grande partie de leur passé expliqué
et de leurs richesses immortalisées. Mais ce livre est tout
autant destiné aux amoureux de l'histoire qu'ils soient
d'une autre région des Ardennes ou de France? Nous espérons
que nombreux et nombreuses seront ceux et celles qui
voudront acquérir cet ouvrage, en profitant d'une
souscription
particulièrement avantageuse !
Le centenaire de la Première Guerre mondiale se poursuit.
Notamment à la médiathèque Georges-Delaw de Sedan où, du 18
juillet au 12 septembre, il sera possible de regarder
deux
expositions : ?Images de la Grande Guerre dans les
Ardennes?, qui est restée six mois dans la galerie du
Metropolis à Charleville-Mézières, et ?La Grande Guerre dans
le Sedanais?, réalisée par la Société d'Histoire et
d'Archéologie du Sedanais. Nous avons également souhaité
prolonger dans ce numéro les efforts constants et opiniâtres
du Cercle Historique Jules Leroux de Villers-Semeuse pour
que ce grand écrivain né dans cette commune ne tombe pas
injustement dans l'oubli. En publiant trois contributions
autour de Jules Leroux, nous avons éprouvé le même regret
qui animait Camille Lecrique, vice-président de la Société
des écrivains ardennais, dans sa préface à la réédition de
Léon Chatry, instituteur en 1985. Il avait écrit que
Jules Leroux était un être dont on eût aimé connaître la
franche poignée de main, homme solide que n'effrayaient ni
les jours ni les nuits laborieuses.
Pour conclure, nous sommes un certain nombre à Terres
Ardennaises à avoir connu et apprécié
Andrée Viénot que
Marie-France Barbe et Gilles Déroche ont longuement
présentée dans un numéro hors série de notre revue en
octobre 1998. C'est donc sans surprise que nous avons été
scandalisés que les prénom et nom de cette « femme solide »,
elle aussi, ne soient pas redonnés au collège de Rocroi qui
lui doit tant. Ceux et celles qui partagent notre légitime
indignation peuvent aller sur notre site qui les redirigera
vers la pétition que
Carole Marquet-Morelle, présidente de la Société d'Histoire
des Ardennes, Marie-France Barbe et moi-même avons initiée,
rejoignant ainsi le refus déjà exprimé par le conseil
municipal de Rocroi.
Jacques Lambert