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Description

Éditorial

Il n'y aura pas de 32e édition de notre fête d'automne Lire, boire et manger en Ardennes !

Le 11 septembre, le Conseil d'administration de Terres Ardennaises a décidé de ne pas organiser la fête que nous avions annoncée pour le dimanche 18 octobre à Launois-sur-Vence. La cause principale en étant le manque d'engagement d'artisans de bouche : une toute petite poignée de fidèles parmi les fidèles...

C'est un véritable crève-cœur, car on ne supprime pas facilement une fête qui nous a apporté tant de plaisir à la réaliser, tant de bonheur à la vivre, et, ne le cachons pas, des rentrées financières qui nous ont beaucoup aidés pour publier nos revues et livres ! Ne voulant pas me répéter sur sa riche histoire, je renvoie nos lecteurs au long éditorial que j'avais écrit pour notre numéro 108, paru en 2009, et qui marquait la 25édition de cette manifestation née en 1985.

J'y avais glissé cette phrase lucide : Depuis plusieurs années, nos fêtes — tout en drainant toujours une foule plus qu'honorable de visiteurs - ont perdu, reconnaissons-le, de leur importance. Les années qui suivirent, cette tendance s'accéléra dangereusement. Notre manifestation, qui, dans les années fastes : 1985-1997, voyait se presser plus de 3000 visiteurs, puis, bon an mal an, entre 1200 et 1800 visiteurs entre 1998 et 2010, n'a accueilli que 630 personnes en 2013 et 830 en 2014...

L'an passé, nous avions été satisfaits d'avoir développé le côté histoire ardennaise de notre fête, en ajoutant aux expositions la projection de documentaires sur les massacres de Haybes en 1914 et sur le maquis des Manises. Nous souhaitions développer davantage par des expositions et des projections plus nombreuses cet aspect, c'est pourquoi notre manifestation avait été, cette année, rebaptisée : Terres Ardennaises en fête ! En réalité, par la force des choses, elle s'appelle maintenant Terres Ardennaises en deuil ! Nous entendons prouver que, dans l'adversité, à Terres Ardennaises, l'humour, même noir, n'est jamais absent...

Monique Bocquillon qui, avec Joëlle Lheutre, a animé de longues années le groupe d'agricultrices qui nous donnaient un coup de main essentiel, qu'elles entendaient renouveler cette année, nous a adressé une belle lettre de sympathie. Elle y écrit notamment : Tout ce travail d'animation a rempli d'énergie toutes ces années. Et combien d'activités vécues ; nous vous remercions de nous avoir accueillies toutes dans votre groupe attachant. Nous n'oublions rien de tous ces bons souvenirs ; vous avez rendu les gens heureux dans ces journées, fait connaître nos Ardennes et contribué à la nouvelle jeunesse du Relais de Launois. Nous espérons que de nombreux visiteurs de notre désormais défunte fête ressentiront les mêmes sentiments.

Pour terminer sur une note plus optimiste, je précise que nous maintenons notre rendez-vous du dimanche 6 décembre, toujours à Launois, pour fêter Noël et la Saint-Nicolas mais aussi la gastronomie ardennaise que nous n'abandonnons évidemment pas puisque nous sortirons ce jour-là un ouvrage de Françoise Thomas, intitulé La cuisine du sanglier des Ardennes. En y venant, non seulement vous passerez un bon moment mais vous manifesterez aussi votre soutien à nos éditions.

Jacques Lambert

Sommaire

Sommaire

Préface/Éditorial

Boris RAVIGNON /Jacques LAMBERT

Galiléen, un sobriquet bien mérité à Charleville.

Jacques THÉRET

Les Gonzague chez eux.

Henri MANCEAU

Charleville au temps des Gonzague : Glanures dans le carticulaire du Saint-Sépulcre.

Michel TAMINE

Les Gonzague à la Cassine.

Françoise PARIZEL

Quelques portraits monétaires des Gonzagues.

Jean DIEL

Les Gonzague et le Bois de la Fontaine.

Stéphane JEUNEHOMME

Un centon entre Baroque et modernité, Charles de Gonzague.

Stéphane JEUNEHOMME

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Histoire et Géographie locales