Ouvrage illustré de photographies personnelles de l’auteur, de deux dessins de Simon Cocu et d’un cahier de 16 pages en quadrichromie réalisé par Arnaud Bizot, botaniste de la SHNA.

Ce livre nous parle de guerres, de souffrances, de morts, de joie, d’espoir, d’amour, de foi, d’opiniâtreté, de fidélité, de résistance…

Après une biographie d’une soixantaine de pages, Michelle Wiatr-Benoit nous expose les origines de l’herboristerie, l’utilisation des plantes depuis l’antiquité, l’apport de la botanique, les méthodes de conservation, la prudence dans l’utilisation de certaines espèces et l’abandon de l’herboristerie au profit de la phytothérapie et de l’homéopathie.

Une cinquantaine de remèdes qui ont fait leur preuve nous sont offerts par cette dernière herboriste.

Philosophe, je voulais être, herboriste, je fus, c'est peut-être mieux et plus original ! Des philosophes, il y en a beaucoup et il y en aura encore, des herboristes en France, il n'y en a plus. Sans doute, j'étais la dernière, exerçant moi-même, non par personne interposée et ce jusqu'à 80 ans.

(...) Il est très passionnant de composer une formule de mélange de plantes dans le but de soulager des patients et d'y réussir. Bien sûr, pas dans les maladies les plus graves, mais comme adjuvant, pour certains troubles fonctionnels, non dangereux pour la vie, mais qui perturbent l'existence souvent sévèrement !

Michelle Wiatr-Benoit