Description
Natif de Maubert-Fontaine dans les Ardennes en 1887, Jean-Marie Carré est décédé à Paris en 1958. Au fil des ans, ce nom tomba dans un cruel oubli et pourtant...
Des bancs de l'école communale à la Sorbonne via le lycée Notre Dame de Rethel et le lycée Henri IV de Paris, M. Carré fut un brillant universitaire, docteur ès-lettres, maître de littérature comparée en reprenant la chaire de Fernand Baldensperger.
Ecrivain de talent, il reçut cinq fois le prix de l'Académie Française dont les prix J.-J Weiss et Gobert.
Biographe, l'un des tous premiers de Rimbaud, il œuvra pour associer au génial poète sa dimension ardennaise. Son livre La vie aventureuse de Jean-Arthur Rimbaud connut un grand succès nécessitant deux rééditions. Traduit en plusieurs langues, la dernière parution (en anglais) en 2008 montre combien l'écrivain demeure actuel.
Présent à l'inauguration du monument des quatre fils Aymon, aux fêtes du centenaire de Taine à Vouziers, il milita pour la création d'un musée Rimbaud.
Combattant, résistant, dénonçant l'antisémitisme, son entourage le qualifia de grand humaniste. Les Ardennes imprégnèrent à jamais son cœur. N'écrivait-il pas dans la revue ardennaise La Grive : « On revient toujours à ses premiers amours ».
Ardennais : voilà sans doute le titre dont Jean-Marie Carré se sentit le plus fier.
Inclus :
Les Ardennes et leurs écrivains : Michelet & Taine, Verlaine & Rimbaud
M. Carré écrivit ce livre en pensant aux écoliers de son département.
Il nous montre les attaches ardennaises de ces monstres sacrés de la littérature (Renwez, Vouziers, Rethel, Coulommes, Juniville et... Charlestown !)
Les souvenirs d'un ami de Rimbaud : Louis Pierquin
Le témoignage d'un carolopolitain