Éditorial

Une année plus que difficile !

La pandémie, qui frappe cruellement le monde entier, a bouleversé – mais nous avons conscience qu’il ne s’agit là que d’une conséquence très minime – la vie de Terres Ardennaises.

En premier lieu, elle a occulté la sortie de nos deux ouvrages de début d’année : Colloque Andrée et Pierre Viénot, pensée et action, livre collectif qui met en lumière un couple exceptionnel aux vies consacrées au service des autres, et Belleville-sur-Bar, Sanctuaire ardennais de l’aide à l’enfance, de Béatrice Verney, qui nous emmène à « Belleville-sur-Bar, ce petit coin méconnu et perdu au fin fond de l’Argonne, (qui) se trouve pourtant au cœur d’une extraordinaire aventure humaine qui dure depuis plus de 80 ans ».

Ensuite, elle a entraîné le report de l’impression du n° 150 de notre revue et annulé son lancement prévu à Villers-Semeuse, fin mars. Ce numéro n’a donc pu être envoyé à nos abonnés et mis en vente qu’en mai.

Immédiatement, nous avons décidé de reporter la sortie du n° 151, qui aurait dû avoir lieu fin juin, début juillet, à une date beaucoup trop proche de la sortie du n° 150.

Le thème de ce n° 151 s’est imposé à nous, lors de la publication, en octobre 2019, du n° 148 : En parcourant l’A304. En effet, il nous est apparu paradoxal – l’expression est faible – qu’au moment où s’ouvrait un nouvel axe rapide de communication vers la Belgique et la Hollande, la fermeture du canal des Ardennes, voie fluviale construite entre 1820 et 1870 pour aller en partie vers ces deux pays, soit envisagée ! C’est cette situation que nous déplorons qui a donné naissance à ce numéro et c’est pourquoi il compte plusieurs articles sur ce qu’apporte de nos jours le canal des Ardennes, aux plaisanciers et pêcheurs au premier chef.

Cependant, l’écriture de ce numéro a été entravée par le confinement et la période qui a suivi, qui ont rendu difficiles à réaliser des interviews ainsi que des recherches aux archives départementales. Donc, placés devant l’écriture et la diffusion de trois numéros sur une courte période : septembre, novembre et début janvier, nous avons choisi de publier ce numéro double 151-152.

Voulant être exhaustifs le plus possible, nous avions décidé d’aborder aussi quelques sujets sur la Meuse, en liaison avec le canal... Mais, cette fois, nous avions noirci un nombre de pages propre à nourrir un numéro triple, lui, inenvisageable !

Le résultat de toutes ces péripéties est le suivant : ce numéro double, 151-152, sur le canal des Ardennes et le n° 153, que nous publierons début janvier, sur la Meuse ardennaise.

En concevant ces deux numéros, nous avons, comme dans notre n° 148, développé une approche extrêmement multiple tout à la fois historique, ethnographique, géographique, scientifique, touristique, littéraire…

Sans jeu de mots faciles, plongez-vous dans cette histoire passée et récente du canal des Ardennes, avant d’attendre celle sur la Meuse ardennaise qui la complétera utilement.

En conclusion, je me permets d’exprimer l’espoir que vous nous aiderez, après un confinement très préjudiciable à nos ventes et devant les difficultés que la situation sanitaire actuelle engendre, à toujours promouvoir notre département à travers son histoire et sa géographie.

Consultez notre important catalogue de revues et de livre sur notre site internet qui, d’ici la fin de l’année, s’enrichira de trois ouvrages très variés : Le petit carnet rouge de Raymond Hardy, L’odeur de la mousse Souvenirs d’un Parigot en vacances dans les Ardennes de Raphaël Huertas et Contes Ardennais et autres récits pour le temps de Noël d’Alain Sartelet.

Nous vous remercions à l’avance des achats que vous effectuerez directement auprès de nous ou auprès de ceux qui nous distribuent.

Jacques Lambert