Nouveau
couverture_168.jpg
Nouveau
couverture_168.jpg

Description

Éditorial

Un numéro pour voyager

Ce n’est pas difficile cette fois de commencer l’éditorial de ce numéro de Terres Ardennaises : il suffit de constater qu’il vous parvient avec un bon mois de retard et de vous demander bien humblement de nous excuser pour cette sortie beaucoup trop tardive. Rappeler que le numéro précédent qui, théoriquement, aurait dû être publié fin octobre, vous était arrivé mi-septembre avec un mois d’avance, ne compense pas ce trop long délai de parution.
Pour tenter de nous rattraper, nous vous annonçons une très bonne nouvelle : le site internet de nos Éditions, après plus d’une longue année d’immobilisme, a été entièrement rebâti et vous permet de nouveau de connaître toutes nos activités passées, présentes et futures : https://www.terres-ardennaises.fr/
C’est après cette demande d’excuses que je vous adresse au nom de toute l’équipe des Éditions Terres Ardennaises nos meilleurs voeux pour l’année 2025.

Parlons maintenant du sommaire de ce numéro qui s’ouvre sur un « personnage » attachant que certains et certaines parmi vous ont peut-être eu le privilège de connaître : Maurice François. Grâce à Jean-Pierre Pénisson qui l’a souvent côtoyé, on découvre que cet Ardennais viscéralement attaché à son terroir, « Les Hauts », avait vécu plusieurs années en Algérie, où il avait avec son épouse souvent exploré le Sahara, bien loin de la Semoy et de la forêt des Hauts-Buttés ! Puis, il avait trouvé son bonheur dans un pays, la Suède, plus proche – mais aussi beaucoup plus « rude » – que les Ardennes du nord ! Maurice François est la preuve vivante qu’on peut très bien aimer son « Pays », mais qu’on peut aussi apprécier tous les charmes et toutes les richesses d’autres, très différents, dans lesquels on est pourtant un étranger !
Par pure coïncidence, deux articles parlent d’accidents ! Le premier, ferroviaire et écrit par Gérard Blondeau, raconte le choc, le 10 mars 1956, entre une locomotive sans chauffeur et la façade de l’usine Turquais de Raucourt. Le second, dû à la plume de Florent Boulenger, traite de plusieurs accidents mortels s’étant déroulés lors de la réfection de certains clochers d’églises ardennaises.
Au moment où se pose l’éternelle question d’augmenter ou pas les impôts, il est très intéressant de connaître, sous la plume de Marie-Noëlle Estiez Bonhomme, ce qu’était la gabelle dans l’ouest des Ardennes, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Tous les cahiers de doléances de 1789 ou presque ont demandé la suppression de cet impôt sur le sel, particulièrement injuste.
La contribution de Pascal Sabourin sur la révolution des noms au Moyen Âge dans l’espace ardennais est une plongée saisissante dans un monde très éloigné du nôtre mais qui, pourtant, a engendré la plupart de nos prénoms et noms...
Pascal Chagot, lui, a « abandonné » la collection d’outils de Jean Clerc pour présenter un petit aspect de celle de Luc Meunier, inaugurant là une série d’articles qui ne manqueront pas d’être passionnants et instructifs.
Irène Perrin-Toinin poursuit la présentation d’une partie des archives départementales en traitant des voies de communication du XVIIIe à nos jours, démontrant à l’évidence comme elle l’écrit que « l’étude de ces archives est une porte d’accès à la connaissance de l’activité humaine ».
Quatre auteurs dressent des portraits bien divers d’une femme et de trois hommes courageux. Dominique Petit continue son récit sur les luttes menées par Alphonse Taffet, premier secrétaire de l’Union des syndicats des Ardennes, au début du XXe siècle ; Stéphane Jeunehomme nous apprend l’existence du capitaine Manilève qui, les 10 et 11 novembre 1918, a délivré Damouzy ; enfin, la publication du texte de Sylvie et Gérard Piot présente les actions de résistance, lors de la Seconde Guerre mondiale, du couple Marcel et Marcelle Hourrier, qui demeuraient à Villers-Semeuse.

Lorsque vous aurez fini la lecture de ce numéro que nous avons volontairement grossi pour vous remercier de votre patience et de votre fidélité, vous aurez voyagé historiquement dans les Ardennes du Moyen Âge au XXe siècle et, géographiquement, jusqu’en Algérie et en Suède... Nous espérons que cela vous aura fait oublier – au moins un peu – le temps qu’il a mis pour vous parvenir !

Jacques Lambert

Sommaire

Sommaire

Éditorial

Jacques Lambert

Maurice François

Jean-Pierre Pénisson

Alphonse Taffet premier secrétaire de l’Union des syndicats des Ardennes (2e partie)

Dominique Petit

10 et 11 novembre 1918, le capitaine Manilève délivre Damouzy

Stéphane Jeunehomme

L’accident ferroviaire du 10 mars 1956 à Raucourt

Gérard Blondeau

La gabelle à La Romagne et le grenier à sel de Château-Porcien

Marie-Noëlle Estiez Bonhomme

Quelques clochers ardennais témoins de tragiques accidents

Florent Boulenger

Rail, route, eau : aperçu des archives ardennaises des voies de communication

Irène Perrin-Toinin

La collection d’outils de Luc Meunier :

Les outils de mesure de la longueur.

Luc Meunier et Pascal Chagot

Marcelle Hourrier, une mère dans la Résistance

Sylvie et Gérard Piot

De Sparagilde à Jean Rose : la révolution des noms au Moyen Âge dans l’espace ardennais

Pascal Sabourin

Couvertures Simon Cocu

Histoire et Géographie locales