À partir des archives détenues par Georges Robert, mais contenant aussi celles de son indéfectible ami Georges-Henri Lallement, et qu’il destinait aux Archives départementales des Ardennes, ce livre traite de divers sujets.

Tout d’abord, il éclaire sur la personnalité de Georges Robert, entré dans la résistance à l’âge de 25 ans en janvier 1943, et qu’il ne cessera de servir après guerre tant à l’ONaCVG que dans l’UAFFI.

Ensuite, il décrit longuement la période de la Libération à travers de nombreux documents sur les maquis sedanais et de l’est des Ardennes. Nous sommes loin des photos de défilés de maquisards triomphants et de l’accueil enthousiaste des Américains par la population ardennaise. C’est une histoire cruelle et malheureusement souvent occultée qui est révélée.

Être FFI n’était pas « idyllique » à l’époque et pas seulement à cause de l’ennemi qu’il fallait combattre !

Enfin, c’est le récit des nombreuses actions que dut mener Georges Robert, au sein de l’ONAC pour que les résistants ardennais voient leurs droits reconnus par l’État.

Riche de 130 documents, la plupart inédits, et d’une bonne quarantaine de photos, cet ouvrage « se veut un hommage reconnaissant envers ceux et celles qui, courageusement, pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Ardennes “ont pris le maquis” ».

Ce livre a reçu le label du 80e anniversaire de la Libération.